Une lettre décrivant le contenu des mémoires perdues de Lord Byron, révélant comment il « a voué son esprit au mal », a été découverte dans une bibliothèque universitaire. Écrite par Elizabeth Palgrave, de Great Yarmouth, Norfolk, en 1823 après une visite à une maison d’édition, la lettre donne un aperçu choquant de ce qui a été perdu lorsque les mémoires de Byron ont été détruites après sa mort en 1824.
Découverte par l’archiviste Adam Green à l’Université de Cambridge, la lettre regorge de détails fascinants typiques des écrits de Palgrave. Lors d’une visite à la maison d’édition de John Murray avec son mari, elle a accidentellement ouvert les pages sur la vie maritale de Byron.
Palgrave décrit avec une vive critique les sentiments de Byron envers sa femme et sa belle-mère, révélant un mépris et une cruauté prononcés dans ses mémoires. Byron, qui a étudié au Trinity College, a laissé ses mémoires avec des instructions pour les publier après sa mort, mais elles ont été brûlées par crainte pour sa réputation. Cette découverte suscite un grand intérêt parmi les érudits, offrant un rare aperçu de la vie personnelle du poète et de son caractère complexe.