PEN International et English PEN ont vivement dénoncé ce qu’ils qualifient de « persistent échec du gouvernement britannique et du Premier ministre Rishi Sunak à garantir la libération de l’écrivain égyptien britannico-égyptien Alaa Abd El-Fattah », malgré leur engagement en 2022 à œuvrer ardemment pour assurer sa libération.
Alaa Abd El-Fattah, citoyen britannico-égyptien, écrivain et développeur de logiciels aux multiples distinctions, est membre honoraire d’English PEN. Il purge actuellement une peine de cinq ans de prison en Égypte à la suite d’un procès décrié par PEN comme étant « extrêmement injuste devant le tribunal d’urgence de sécurité de l’État ». La sentence, prononcée en décembre 2021, a été largement condamnée par de prestigieuses organisations internationales de défense des droits de l’homme, parmi lesquelles PEN International, Amnesty International, le Comité pour la protection des journalistes et Human Rights Watch.
PEN souligne qu’en dépit de légères améliorations dans ses conditions de détention depuis son transfert dans une nouvelle prison en mai 2022, Abd El-Fattah se voit toujours refuser l’accès à un avocat et aux visites consulaires britanniques. Le 24 août 2022, sa famille a signalé que les autorités pénitentiaires limitaient son accès à des vêtements propres et à du matériel d’écriture. En novembre, PEN International a exprimé de « graves inquiétudes » concernant la santé d’Alaa Abd El-Fattah, après sa décision de radicaliser sa grève de la faim pour protester contre son emprisonnement injuste.
En conclusion, PEN lance un appel solennel au gouvernement britannique pour qu’il agisse de toute urgence en vue de permettre une visite consulaire et d’obtenir la libération de l’écrivain égyptien britannico-égyptien Alaa Abd El-Fattah. Une voix unanime s’élève pour réclamer justice en faveur de cet auteur émérite, dont le combat pour la liberté d’expression demeure un cri vibrant dans les cœurs de tous les défenseurs des droits de l’homme et des lettres.