Littérature d’Asie du Sud : Le nouveau projet « SALT » se concentre sur la traduction
Un nouveau projet visant à faire connaître la littérature « extraordinairement riche » de l’Asie du Sud aux pays anglophones sera lancé cet été, a-t-on annoncé.
L’université de Chicago a déclaré que Le projet « transcontinental South Asian Literature in Translation » (Salt) a été mis sur pied par l’université de Chicago, en partenariat avec l’American Literary Translators Association, English PEN, Words Without Borders et le British Council. Ce projet de plusieurs années tentera de » consolider chaque maillon de la chaîne de l’édition dans le monde anglophone ».
Les organisateurs souhaitent mettre en place des programmes de mentorat pour les traducteurs travaillant dans les langues d’Asie du Sud, l’établissement d’une université d’été de traduction littéraire axée sur l’Asie du Sud, l’organisation d’ateliers pour les éditeurs de toute l’Asie du Sud et la mise à disposition de divers fonds et subventions pour soutenir les éditeurs et les traducteurs.
Le projet Salt a été développé avec la collaboration de l’écrivain et traducteur britannique Daniel Hahn – ancien président de la Society of Authors et fondateur du prix de première traduction de la Translators Association – et du traducteur et professeur Jason Grunebaum du département des langues et civilisations d’Asie du Sud de l’université de Chicago.
Le projet « South Asian Literature in Translation » vise à traiter certains des problèmes évoqués par M. Hahn par la « consolidation de tous les maillons de la chaîne d’édition » sur les marchés anglophones, » la formation des traducteurs littéraires, le soutient des éditeurs dans leurs acquisitions et le financement de la traduction et la promotion de l’œuvre traduite ».
Les actions concrètes auxquelles ces objectifs sont susceptibles d’aboutir sont les suivantes :
La préparation de programmes de mentorat pour les traducteurs travaillant avec des langues sud-asiatiques.
La création d’une université d’été de traduction littéraire axée sur l’Asie du Sud.
La création d’un nouveau fonds pour les échantillons de traduction.
La création d’un nouveau fonds pour les subventions aux éditeurs.
L’organisation d’une série d’ateliers pour les éditeurs d’Asie du Sud.
La création d’un programme de bourses pour soutenir les éditeurs et les traducteurs dans leurs déplacements.
L’octroi de subventions promotionnelles et une programmation publique.
Le programme tire logiquement parti de l’enthousiasme suscité par l’attribution, en 2022, du prix international Booker de 50 000 livres sterling à l’ouvrage en hindi « Tomb of Sand » de Geetanjali Shree et de sa traductrice Daisy Rockwell, premier livre en langue indienne à avoir remporté le prix international Booker.
À ce premier stade, le programme est conçu pour « soutenir des œuvres écrites dans n’importe quelle langue de la région – tel que défini par le projet, et comprenant le bengali, le bhoutan, l’ hindi, le Maldivien, le népali, les langues ourdou, pachtou et saraiki ou penjabi du Pakistan et le cingalais et le tamoul du Sri Lankais (NDT) – et traduites en anglais, en vue d’être publiées n’importe où en dehors de cette région ».
« Les traducteurs de langues sud-asiatiques vers l’anglais, précise la documentation du projet, pourront demander un soutien indépendamment de leur citoyenneté ou de leur lieu de résidence. »