Mois sacré de l’islam, le Ramadan a toujours été un cadre puissant en littérature. Des écrivains de diverses cultures l’ont utilisé pour explorer la foi, l’introspection et le lien social. Que ce soit dans les romans classiques ou contemporains, le Ramadan marque souvent un tournant où les personnages sont confrontés à leurs croyances, leurs épreuves et leurs aspirations.
Dans la littérature arabe, Naguib Mahfouz illustre magnifiquement l’atmosphère du Ramadan dans Passage des Miracles, où les traditions du mois sacré contrastent avec les dilemmes personnels des personnages. De son côté, Tayeb Salih, dans Saison de la Migration vers le Nord, fait du Ramadan un symbole d’identité culturelle et de réflexion morale, révélant les liens profonds entre la foi et le quotidien.
Au-delà du monde arabe, d’autres auteurs ont intégré le Ramadan à leurs récits. Dans Minaret de Leila Aboulela, une femme redécouvre sa foi, le Ramadan jouant un rôle clé dans son cheminement spirituel. De même, Saints and Misfits(Les Saints et les Inadaptés) de S.K. Ali met en scène une jeune fille musulmane pour qui le mois sacré devient une période de croissance personnelle et de questionnements sur l’identité et la foi. Ces œuvres montrent que le Ramadan ne se résume pas au jeûne et à la prière, mais incarne un moment de transformation, d’introspection et de connexion humaine.