Dans son cinquième roman, « The Last White Man », Mohsin Hamid met en scène le protagoniste, Anders, qui se réveille pour découvrir qu’il a changé de race. Sans chercher à expliquer cette transformation dramatique, Hamid explore plutôt son impact sur les habitants de la ville américaine non nommée où Anders vit. Alors qu’il est l’un des premiers à subir cette transformation, le roman reste fidèle à son titre, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un seul homme blanc, puis plus aucun.
La notion centrale de « The Last White Man » nous force à examiner la manière dont la race conditionne notre réaction envers autrui et notre conception de nous-mêmes. Anders, un homme ordinaire et attachant, travaille dans une salle de sport où il teste sa force physique contre la gravité. Sa relation avec Oona, son amour d’enfance, est bouleversée par ce changement de couleur de peau, déclenchant des réactions violentes et des tensions raciales dans la ville.
Ce roman explore la perte de privilège liée à la perception de la blancheur, ainsi que la manière dont chaque personnage réagit à la perte de sa propre blancheur. Avec une narration poignante, Hamid aborde également le deuil, la perte et la nécessité de l’acceptation du changement. Alors que la société se déchire sous le poids des divisions raciales, « The Last White Man » offre une réflexion perspicace sur la condition humaine et les tensions qui la traversent.