L’organisation de défense des libertés PEN America accuse le président Donald Trump d’«hypocrisie flagrante» concernant ses positions sur la liberté d’expression. Alors qu’il vient de signer un décret intitulé Restaurer la liberté d’expression et mettre fin à la censure fédérale, dans lequel il qualifie la censure gouvernementale d’«intolérable dans une société libre», ses actions immédiates vont, selon PEN America, à l’encontre de cette déclaration.
En effet, plusieurs ordres exécutifs exigent désormais des agences fédérales qu’elles suppriment de leurs documents officiels des termes comme «genre», «diversité», «inclusion» ou «justice environnementale». Des employés de la National Science Foundation auraient également reçu l’instruction de surveiller les projets contenant des mots tels que «handicap», «femmes», «minorités», «sous-représentés» ou «socio-économique». Pour PEN America, il s’agit d’un acte de censure explicite qui aura un effet dissuasif bien au-delà de l’administration fédérale.
Face à cette situation, l’organisation appelle les citoyens à faire entendre leur voix en écrivant à leurs représentants au Congrès, afin de défendre la liberté d’opinion et de préserver le droit fondamental à s’exprimer sans restriction idéologique.



