« Ayesha enfin » est une réinterprétation moderne du classique « Orgueil et Préjugés » de Jane Austen, mettant en scène Ayesha et Khalid, deux musulmans d’origine indienne vivant au Canada. Ayesha, une enseignante rêveuse, et Khalid, un gestionnaire d’e-commerce conservateur, affrontent les préjugés et les attentes culturelles dans leur communauté musulmane. Leur histoire se déroule dans la banlieue de Scarborough à Toronto, où les défis d’intégration et de préservation des traditions familiales sont omniprésents.
Les interactions entre Ayesha et Khalid sont tendues, surtout lorsque Khalid est confronté aux préjugés de sa nouvelle patronne, Sheila. Alors qu’ils doivent collaborer sur un projet communautaire, leur méfiance mutuelle évolue en attirance, malgré les pressions familiales et les malentendus. Khalid, influencé par sa mère autoritaire, est initialement réticent à l’idée de l’amour avant le mariage, tandis qu’Ayesha est déterminée à ne pas se plier aux attentes de sa famille et de la communauté, préférant suivre ses propres rêves.
Bien que le roman aborde des thèmes importants comme l’identité culturelle et les mariages arrangés, les personnages manquent de profondeur et ressemblent à des clichés. La mère de Khalid est dépeinte comme une méchante caricaturale, et la cousine d’Ayesha, Hafsa, est trop superficielle pour être prise au sérieux. Malgré une prémisse intéressante et des thèmes pertinents comme le racisme, la discrimination et le choc des générations, le livre ne parvient pas à engager pleinement le lecteur. Note finale : 3/10.