La Bibliothèque publique de Gaza a été dévastée par un bombardement israélien. Malgré la destruction, on peut encore discerner les titres individuels des livres. Literary Hub, site spécialisé dans l’actualité du monde du livre, déplore : « La destruction ciblée de la principale bibliothèque publique de Gaza est un rappel brutal que le génocide va au-delà de l’extinction massive préméditée de vies humaines ; c’est aussi la destruction calculée, souvent vindicative, de la culture, de la langue, de l’histoire et des lieux de vie communautaire d’un peuple. »
Les autorités municipales de Gaza ont lancé un appel pressant à l’intervention de l’UNESCO pour « protéger les centres culturels et condamner le ciblage, par l’occupation, de ces installations humanitaires protégées par le droit international ».
Euro-Med Human Rights Monitor a observé : « Diverses institutions culturelles ont été prises pour cible lors des attaques israéliennes, dont au moins six centres culturels et cinq librairies désormais réduits en cendres, parmi lesquels le Centre culturel orthodoxe, le Musée culturel d’Al-Qarara (construit en 1958) et le Musée de Rafah.