L’écrivaine britanno-turque Elif Shafak devient la nouvelle présidente de la Royal Society of Literature (Société royale de littérature), succédant à Bernardine Evaristo. Fondée en 1820, cette institution britannique a pour mission de défendre la place des lettres dans la société et de favoriser le dialogue entre les écrivains et le public. Le rôle de présidente consiste à représenter l’institution et à porter ses objectifs auprès du monde littéraire comme du grand public.
Parmi ses priorités annoncées, Elif Shafak affirme vouloir créer un espace de rassemblement pour tous les acteurs du livre, qu’ils soient auteurs, traducteurs, bibliothécaires ou critiques. Elle évoque la nécessité de résister à l’isolement et à la pression croissante qui pèsent sur les écrivains dans un contexte mondial difficile. Pour elle, la Royal Society of Literature (Société royale de littérature) doit servir de refuge et d’espace d’inspiration, de dialogue et de solidarité, en particulier à un moment où la liberté de création est sous tension.
Son mandat s’ouvre dans un esprit d’ouverture intellectuelle et de coopération. Shafak se dit prête à travailler en étroite collaboration avec les membres de la société et ses partenaires pour renforcer la circulation des idées et favoriser l’accès à la littérature au plus grand nombre. Elle insiste sur l’importance de l’empathie et de l’échange pour préserver une culture littéraire vivante et diverse.



