Une auteure italo-américaine, Kim Crisci, a prétendu être une écrivaine coréenne nommée Kim Chi, déclenchant un scandale littéraire comparé au thriller Yellowface. Dans ce roman, une femme blanche vole le manuscrit d’une romancière asiatique et le présente comme le sien. Crisci a trompé ses lecteurs sur ses origines et a présenté des excuses pour « avoir trompé les gens avec de fausses implications » et « brisé tout sens de la décence » avant de se retirer de la communauté littéraire.
Le scandale a été révélé par l’auteure Lanchi Le, qui a commencé à soupçonner Crisci après des commentaires sur la culture vietnamienne. Lanchi a rassemblé des preuves dans un fil sur X, supprimé depuis, mais l’histoire a été relatée par la YouTubeuse @withcindy. Les soupçons ont commencé en avril lorsque Crisci a partagé un extrait d’un travail en cours avec un personnage vietnamien. Crisci a également utilisé des photos trompeuses sur son profil, dont une image de stock et une photo d’une amie asiatique avec son visage à peine visible.
Crisci a présenté ses excuses en ligne, admettant sa tromperie et exprimant son profond regret. Elle a reconnu ne pas mériter le pardon de la communauté et s’est engagée à se retirer de la communauté littéraire pour permettre le processus de guérison. Les utilisateurs des réseaux sociaux ont comparé cette controverse à l’intrigue du livre Yellowface de R.F. Kuang, où une femme blanche vole le manuscrit d’une amie asiatique décédée et le publie sous un nom ambigu pour en tirer tout le crédit.