La montée en puissance des livres générés par l’IA suscite des préoccupations dans le domaine de l’édition, de l’authenticité à la désinformation. Des cas de livres écrits par des IA apparaissant sur des plateformes comme Amazon ont déclenché des débats sur la préservation de la qualité du contenu et de la vérité.
L’auteure renommée Jane Friedman, par exemple, a découvert que son livre était faussement répertorié sur Amazon, probablement généré par une IA. Un autre cas impliquait un écrivain de voyages dont les guides contenaient un contenu répétitif et vague attribué à une personne fictive.
L’attrait de la création de contenu rentable alimente la montée du matériel généré par l’IA. Les éditeurs, méfiants face à la domination d’Amazon, ont tardé à aborder ouvertement le problème. Le manque d’incitations pour faire face à ce défi est mis en évidence, permettant le profit sans tenir compte des implications de désinformation.
Bien que le stade actuel de l’IA manque de la finesse des écrivains expérimentés, les experts mettent en garde contre le fait qu’elle pourrait évoluer pour produire un contenu presque indiscernable des œuvres humaines. Cela soulève des préoccupations concernant les futures applications dans la fiction et les pertes d’emplois potentielles pour les auteurs.
La montée inattendue du plagiat par l’IA a pris les éditeurs au dépourvu. À mesure que l’IA progresse, l’industrie de l’édition doit mettre en place des mécanismes pour garantir l’authenticité et la fiabilité. La mise en place de garanties est essentielle à une époque où la confiance en l’information est mise en péril.