Un conflit s’est déclenché entre le Festival de Littérature de Palestine (PalFest) et UK Lawyers for Israel (UKLFI), un groupe londonien de juristes pro-Israël. PalFest a publié une lettre ouverte, signée par 445 professionnels du monde littéraire, appelant à un boycott des institutions culturelles israéliennes, telles que les éditeurs et les festivals. Cette lettre évoque la situation d’urgence à Gaza et les années de déplacement subies par les Palestiniens, affirmant que la culture a contribué à normaliser ces injustices.
En réponse, UKLFI a écrit à plusieurs associations et éditeurs britanniques pour dénoncer les « fausses allégations » de la lettre et souligner les risques juridiques et de réputation encourus par ceux qui soutiendraient ce boycott. L’organisation déclare que le boycott est « discriminatoire envers les Israéliens » et note que les auteurs ne demandent pas de conditions similaires pour des institutions d’autres nationalités.
Jonathan Turner, directeur général de UKLFI, cite les précédents des boycotts d’Airbnb et d’Unilever, qui ont été contraints de renoncer sous la pression juridique et financière de lobbys pro-Israël aux États-Unis. Turner exhorte les associations d’éditeurs à informer leurs membres des risques potentiels de soutenir ce boycott.