L’intelligence artificielle (IA) reste un sujet central dans le monde de l’édition. L’ancien PDG de Google, Eric Schmidt, plaide pour un équilibre entre la surveillance gouvernementale du développement de l’IA et une réglementation excessive du secteur. Interrogé par la BBC, il a déclaré: «La réalité est que l’IA et l’avenir seront en grande partie façonnés par des entreprises privées. Il est crucial que les gouvernements comprennent ce que nous faisons et nous surveillent.» Il a ajouté: «Nous ne demandons pas à agir sans contrôle, nous pensons que l’IA doit être réglementée.»
Schmidt s’exprimait depuis Paris, où le Sommet d’Action sur l’IA s’est achevé le 11 février avec la publication de la Déclaration finale sur une intelligence artificielle inclusive et durable au service des populations et de la planète. Si cette déclaration marque une avancée, les éditeurs restent préoccupés par la protection du droit d’auteur, un enjeu majeur face aux avancées technologiques rapides et aux usages potentiellement abusifs des contenus protégés.
José Borghino, Secrétaire général de l’Association Internationale des Éditeurs (IPA), a salué la reconnaissance des droits de propriété intellectuelle dans la déclaration finale du Sommet. Cependant, il a souligné l’importance de poursuivre cette réflexion et d’intégrer pleinement ces principes dans les futures réglementations. Il a réaffirmé l’unité du secteur créatif face à ces enjeux et appelé les dirigeants internationaux à garantir un développement de l’IA respectueux de la propriété intellectuelle, tout en valorisant et récompensant la créativité humaine.