Le Prix International de la Fiction Arabe (PIFA) a fièrement dévoilé « Le Devin de l’Eau » de Zahran Alqasmi comme lauréat de son prestigieux prix littéraire pour l’année 2023.
L’annonce a été faite par le Président du Jury, Mohammed Achaari, lors d’une cérémonie qui s’est tenue à Abu Dhabi et qui a été diffusée en ligne à un public mondial.
« Le Devin de l’Eau » a ensorcelé les juges par son exploration de l’impact profond de l’eau sur l’environnement naturel et l’existence humaine dans des régions hostiles. Le roman d’Alqasmi brouille habilement les frontières entre réalité et mythe, captivant les lecteurs par sa structure précise et son langage poétique sensible. Située dans un village omanais, l’histoire tourne autour de Salem bin Abdullah, un devin de l’eau chargé de découvrir des sources cachées. Le roman plonge les lecteurs dans le monde des aflaj, un système d’irrigation intimement lié à la vie du village, et révèle la dualité de l’eau en tant que pourvoyeuse de vie et source de danger.
Zahran Alqasmi, un poète et romancier omanais très acclamé, entre dans l’histoire en tant que premier auteur omanais à recevoir le Prix International de la Fiction Arabe. Sa carrière littéraire distinguée comprend trois romans, dix recueils de poésie et d’autres contributions remarquables au monde de la littérature.
En plus de cette prestigieuse reconnaissance, Alqasmi a reçu une récompense de 50 000 dollars américains. Le PIFA s’est également engagé à financer la traduction anglaise de « Le Devin de l’Eau », offrant ainsi la possibilité à un public international plus large de découvrir cette œuvre.
La reconnaissance et la visibilité générées par ce prix estimé devraient considérablement élever le statut d’Alqasmi en tant que figure littéraire.
Le jury du PIFA, composé d’écrivains, d’universitaires et de traducteurs renommés, a soigneusement évalué la liste restreinte de romans exceptionnels en provenance d’Algérie, d’Égypte, d’Irak, de Libye, d’Oman et d’Arabie saoudite. Chacun des six finalistes de la liste restreinte a reçu une récompense de 10 000 dollars américains en reconnaissance de leur contribution exceptionnelle à la littérature arabe.